𝗕𝗼𝘂𝗿𝗴𝗼𝗴𝗻𝗲 : Une explosion avec 1,9 million d'hectolitres, dont 63% de vins blancs. Un record absolu, résultat de sorties printanières remarquables et d'une expansion des vignobles à plus de 32 000 ha.

𝗕𝗲𝗮𝘂𝗷𝗼𝗹𝗮𝗶𝘀, 𝗩𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗟𝗼𝗶𝗿𝗲, 𝗔𝗹𝘀𝗮𝗰𝗲 : Ces régions surmontent les aléas climatiques pour afficher des résultats solides malgré la grêle, le vent, et la pression des maladies.

𝗟𝗮 𝗖𝗵𝗮𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲 surpasse le record de 175 g en moyenne par grappe en 2005 avec 220 g lors des récoltes de cette année. Malgré le développement de champignons, la récolte était pléthorique, permettant même d'alimenter la « réserve individuelle ».

𝗟𝗲 𝗕𝗼𝗿𝗱𝗲𝗹𝗮𝗶𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗦𝘂𝗱-𝗢𝘂𝗲𝘀𝘁 ont tout deux été ravagés par le mildiou, faisant chuter des rendements jusqu'à 80% sur certaines parcelles et plus particulièrement sur les merlots. Sans parler des violents orages de grêle, et le coup de chaud de fin de saison, qui a provoqué stress hydrique (blocage de maturation dû à la sècheresse) et échaudage (raisins grillés). Une année compliquée pour la région.

𝗖𝗼𝗴𝗻𝗮𝗰 fait également le plein avec près de 12.3 millions d’hectolitres, affichant une belle performance pour la région.

Même chute des rendements pour les vignobles touchés par une sécheresse persistante et la canicule tardive dans le 𝗟𝗮𝗻𝗴𝘂𝗲𝗱𝗼𝗰-𝗥𝗼𝘂𝘀𝘀𝗶𝗹𝗹𝗼𝗻, et dans une moindre mesure, en 𝗣𝗿𝗼𝘃𝗲𝗻𝗰𝗲 et en 𝗩𝗮𝗹𝗹𝗲𝗲 𝗱𝘂 𝗥𝗵𝗼𝗻𝗲.

𝙀𝙣 𝙘𝙤𝙣𝙘𝙡𝙪𝙨𝙞𝙤𝙣
Trop d'eau d'un côté, pas assez de l'autre... 2023 est un millésime singulier et contrasté. Un témoignage grandeur nature de la complexité croissante de l'impact du climat sur le monde du vin.